Pour une personne en situation de handicap, conduire une voiture n'est pas une chose facile. Il faut nécessairement un aménagement pour cadrer le véhicule à ses possibilités. Voici ce qu'il faut savoir sur l’aménagement de véhicule pour PMR.
Les dispositions légales pour aménager un véhicule pour PMR
Pour aménager un véhicule pour une personne à mobilité réduite, il y a quelques obligations légales qu'il faut impérativement suivre. Premièrement, il faut que la mention handicap soit inscrite sur la carte grise afin d'obtenir un avis favorable lors du contrôle technique. C'est une obligation sans laquelle un véhicule aménagé ne peut pas circuler. De plus, il faut une assurance de type particulière pour ces genres de voitures. Il s'agit soit d'une couverture des voitures accessibles en fauteuil roulant ou une couverture des voitures aménagées au poste de conduite. Pour le premier cas, aucune augmentation de prime n'est pas possible. Mais, pour assurer une auto au poste de conduite adapté, les garanties supplémentaires peuvent s'avérer très chères.
Il y a également le poids total qu'il faut impérativement prendre en compte lors du calcul de la répartition des charges. Selon la norme ISO-10542, le poids théorique de l'ensemble passager handicapé en fauteuil roulant et les essais de résistance des ceintures de sécurité/des systèmes de retenue pour fauteuil roulant homologués est de : 160kg/passager. En ce qui concerne les modifications à faire, il n'y a pas d'obligation strict. Un véhicule pour personne à mobilité réduite est transformé en fonction des besoins de celui-ci.
Quelles sont les subventions pour financer l'aménagement d'un véhicule pour PMR ?
Il existe plusieurs subventions pour financer les modifications nécessaires pour une voiture pour un handicapé. Il est possible de bénéficier du financement du PCH qui signifie Prestation de Compensation Handicap. En dehors de ce dernier, il est possible aussi de profiter :
- de la CPAM
- du Conseil Général
- du FIPHFP
- l’AGEFIPH
- des aides données par divers organismes
Parmi ces organisations, on peut citer : CAF, les comités d’entreprise, la caisse de retraite, les mutuelles, le Rotary Club, les services sociaux, etc.